Gaïa: Terre mère – mother Earth

Curatorial Statement

Gaia comes from the Greek word yaïa, meaning earth or land. In Greek mythology, Gaia was the mother goddess who presided over the Earth. This maternal symbol in many ways represents the birth of humanity and the Earth’s miraculous ability to sustain life in our universe – qualities that are echoed in cultures around the world. As humans, we are often in awe of Gaia’s powerful forces. We harness Gaia’s energy and use her resources for greater achievement and human progress. But Gaia can be unpredictable, both destructive and sustaining to ourselves and other species. Global warming and recent weather changes are a reminder of the delicate balance that exists between all things on Earth.

Land defines us, so much so that we understand cultures and societies as defined by the geographical boundaries they occupy on the globe. In Alberta, we have built much of our wealth on resources such as coal, oil, and lumber. Our rugged landscapes, from the Rocky Mountains to the boreal forest to the open prairies, have been integral to the identities and histories of settlers, new immigrants, and Indigenous peoples alike.

We know and understand the importance of preserving and protecting our natural world to ensure our survival, as major disasters have become a regular part of the news with the ever-present effects of climate change. Food insecurity and inadequate access to affordable shelter are on our minds more than ever as we witness the increasing impact of droughts, floods, hurricanes and changing weather patterns. Our dependence on fossil fuels is having a profound and far-reaching impact on the environment, leaving us to wonder what the future holds for us and future generations. As you look at the landscapes in the museum’s collection, ask yourself: “Will these mountains, flowers, lakes, trees, farmland and coastal waters be there in twenty years’ time if Gaïa continues to warm?”

How do you think climate change will affect our future?

Déclaration du commissaire

Gaïa vient du mot grec yaïa, qui signifie terre ou territoire. Dans la mythologie grecque, Gaïa était la déesse mère qui présidait aux destinées de la Terre. Ce symbole maternel représente à bien des égards la naissance de l’humanité et la capacité miraculeuse de la Terre à maintenir la vie dans notre univers – des qualités qui trouvent un écho dans les cultures du monde entier. En tant qu’êtres humains, nous sommes souvent émerveillés par les forces puissantes de Gaïa. Nous exploitons l’énergie de Gaïa et utilisons ses ressources pour obtenir de meilleurs résultats et progresser. Mais Gaïa peut être imprévisible, à la fois destructrice et protectrice pour nous-mêmes et pour les autres espèces. Le réchauffement de la planète et les récents changements météorologiques nous rappellent l’équilibre délicat qui existe entre toutes les choses sur Terre.

La terre nous définit, à tel point que nous comprenons les cultures et les sociétés comme étant définies par les frontières géographiques qu’elles occupent sur le globe. En Alberta, nous avons bâti une grande partie de notre richesse sur des ressources telles que le charbon, le pétrole et le bois. Nos paysages accidentés, des montagnes Rocheuses à la forêt boréale en passant par les prairies ouvertes, ont fait partie intégrante de l’identité et de l’histoire des colons, des nouveaux immigrants et des peuples indigènes.

Nous connaissons et comprenons l’importance de la préservation et de la protection de notre monde naturel pour assurer notre survie, car les catastrophes majeures font régulièrement la une de l’actualité avec les effets toujours présents du changement climatique. L’insécurité alimentaire et l’accès insuffisant à un logement abordable sont plus que jamais à l’ordre du jour alors que nous sommes témoins de l’impact croissant des sécheresses, des inondations, des ouragans et de l’évolution des conditions météorologiques. Notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles entraîne des répercussions profondes et étendues sur l’environnement, ce qui nous amène à nous demander ce que l’avenir nous réserve, à nous et aux générations futures. En observant les paysages de la collection du musée, posez-vous la question suivante : « Ces montagnes, ces fleurs, ces lacs, ces arbres, ces terres agricoles et ces eaux côtières seront-ils encore là dans vingt ans si Gaïa continue à se réchauffer ? »

Comment pensez-vous que le changement climatique affectera notre avenir ?