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Donna Lynn Debassige Brinkworth est une artiste ojibwée qui vit à Edmonton, en Alberta. Elle est influencée par des artistes ojibwés tels que Norval Morrisseau, fondateur de la Woodland School of Art, et Daphne Odjig, d'origine odawa-potawatomi-anglaise. Cette dernière était connue comme la "force motrice de la Professional Native Indian Artists Association" et la seule femme du groupe (1). Ce sont ces influences qui l'ont amenée à regarder la nature de la même manière. Cependant, Donna utilise également des méthodes modernes telles que YouTube pour documenter la flore et la faune de sa communauté et réimaginer une place indigène pour la nature dans son art. Bien qu'elle soit confrontée à des obstacles en tant qu'artiste autochtone, elle estime qu'il est essentiel, à notre époque, de partager sa culture et son identité en tant qu'artiste.
Norval Morrisseau était un artiste autodidacte du nord de l'Ontario qui avait une profonde compréhension de la culture ojibwée et voulait l'incorporer dans son art. Son style Woodland est devenu une forme d'art autochtone largement reconnue. Il se caractérise, dans sa forme bidimensionnelle, par des lignes noires audacieuses et des couleurs vives. En général, le style représente des vues radiographiques de profil des sujets, qui sont fortement influencées par les traditions autochtones (2). Ce style a rendu la culture ojibwée et ses traditions orales plus visibles et plus accessibles, et nous pouvons voir que Donna fait de même dans son travail.
L'artiste féministe ojibwé Daphne Odjig, originaire de la même île que le père de Donna, l'île Manitoulin, a été une autre source d'inspiration. Odjig a été élevée en Ontario et a utilisé son art pour défier les stéréotypes concernant la culture des Premières nations (3). Les œuvres d'Odjig rappellent à Donna les vitraux parce qu'elle a utilisé des couleurs plus douces que Morrisseau. Plus discrètes, elles donnent l'impression que la lumière brille à travers elles.
Lorsque Donna a commencé à peindre, elle a été fortement influencée par les œuvres de Morrisseau pour développer sa propre version du style Woodlands. Moins abstraite que Morrisseau, elle préfère les images semi-réalistes avec des animaux discernables tels que des ours polaires, des aigles et des corbeaux. Une caractéristique notable de l'art Woodland est la présence de lignes d'esprit/énergie (4). Par exemple, Donna utilise des lignes d'esprit/énergie rayonnant du soleil pour montrer que le soleil émet de la lumière. Elle les utilise à nouveau pour relier le pied d'un animal au sol, démontrant ainsi leur relation avec la terre. Elle utilise également de petites lignes à l'intérieur du corps humain et animal pour montrer leur fonctionnement interne et leurs fonctions, à la manière d'une radiographie.
Les Ojibwés ont une connaissance approfondie des ressources forestières qu'ils utilisaient pour survivre et qu'ils utilisent aujourd'hui pour la conservation. En grandissant, Donna et sa famille passaient beaucoup de temps dans la nature et allaient souvent camper, pêcher et faire de la randonnée. Dès son plus jeune âge, elle est fascinée par les oiseaux et voit souvent des corbeaux voler autour de Thompson, au Manitoba. Lors d'un voyage à Churchill, au Manitoba, elle a vu un ours polaire, ce qui a été une expérience très excitante. Elle aime ces créatures parce qu'elles vivent dans des climats rudes, qu'elles sont en voie de disparition et que leur fourrure blanche les rend uniques.
Donna utilise des couleurs primaires audacieuses et frappantes. Elle transmet des ambiances en manipulant le sujet (les aigles sont ses préférés) et l'éclairage. L'une de ses œuvres représente un aigle dont les ailes sont parcourues de lignes colorées, inspirées des tenues de danse fantaisistes utilisées par les indigènes lors des pow-wows. Il est difficile de présenter des œuvres d'art aussi importantes sur le plan culturel. À l'avenir, Donna souhaite essayer d'intégrer davantage de thèmes ojibwés et leur signification dans ses œuvres.
Son art sera toujours une expression de la nature qui encourage les gens à l'apprécier et à en prendre soin. Je n'ai qu'une connaissance limitée de la culture ojibwée, mais la façon dont Donna la promeut dans son art m'a fait découvrir cette communauté et m'a encouragé à en apprendre davantage sur son peuple.
Propos recueillis par Isaac Beland
Musée d'art de la femme du Canada coordonnateur du projet DFD juin à août 2022
Donna Lynn Debassige Brinkworth
The museum recognises that we are located on the traditional lands of the Nehiyaw (Cree), Anishinaabe (Saulteaux), Niitsitapi (Blackfoot), Denesuliné (Dene) and Métis peoples. This region is also known as Amiskwaciy Waskahikan (beaver hills house) in the Cree language.
Le musée reconnaît que nous sommes situés sur les terres traditionnelles des peuples Nehiyaw (Cris), Anishinaabe (Saulteaux), Niitsitapi (Pieds-Noirs), Denesuliné (Dénés) et Métis. Cette région est également connue sous le nom d'Amiskwaciy Waskahikan (maison des collines de castor) dans la langue crie.
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